Les herbes sont des plantes qui possèdent à la fois les qualités des aliments et certaines propriétés médicinales.
L’ail est un exemple parfait de cette double utilisation. En effet, les Égyptiens, déjà, utilisaient l’ail pour traiter les blessures, les infections, les tumeurs et les parasites intestinaux. De plus, cette plante odoriférante est l’ingrédient de base de nombreux plats, surtout dans le Bassin Méditerranéen, le sud de la France, l’Italie et la Grèce.
Les recherches modernes ont largement confirmé ce que savaient déjà nos ancêtres! Il a été prouvé qu’il aide à réduire le taux de cholestérol et à régulariser la tension artérielle. Un taux de cholestérol et de triglycérides élevés ainsi que l’hypertension augmente le risque de maladies cardio-vasculaires, une des causes majeures de décès dans les pays occidentaux.
Ce sont les composés sulfuriques de l’ail qui donnent à celui ci non seulement son odeur particulière mais aussi ses nombreuses propriétés curatives. Ces composés sulfuriques aident à baisser le taux de cholestérol en stimulant le transit de la bile dans le foie par la vésicule biliaire ( la bile contient du cholestérol ) et en réduisant la production de cholestérol dans le foie. D’autre part, les composés de l’ail baissent la tension artérielle en ralentissant la production des hormones qui augmentent la tension.
L’ail possède aussi la capacité de stimuler le système immunitaire. Les gousses d’ail activent les macrophages, cellules blanches du sang qui luttent contre les microbes, les bactéries et les levures. De plus, l’ail augmente l’activité des cellules T, lesquelles sont le centre et la base de tout le système immunitaire.
L’ail serait particulièrement efficace pour le traitement des affections des voies respiratoires supérieures, grâce à ses propriétés immunitaires et à sa capacité de débarrasser les poumons du mucus.
C’est aussi un vermifuge, qui prévient la croissance des parasites intestinaux, y compris les amibes responsables de la dysenterie. Il faut noter cependant, que la dysenterie amibienne est une maladie sérieuse qui requiert un traitement médical. Il est, par contre, largement utilisé et avec succès pour traiter les oxyures, petits vers intestinaux blancs, si courant chez les enfants.
Toujours grâce à ses composés sulfuriques, il nous protége de nombreuses toxines, et comme il contient aussi du sélénium, il agit comme un antioxydant et réduit ainsi les risques de dommages aux cellules. En plus, des études scientifiques ont fait ressortir qu’il stimule nos propres enzymes protectrices du foie.
La question qui se pose souvent c’est comment prendre de l’ail?
Cru, ou même cuit légèrement, l’ail contient une forte concentration de composés sulfuriques qui sont responsables de ses vertus curatives, mais en même temps ce sont ces composés qui sont aussi responsables de la forte odeur qu’il dégage, ce qui donne une haleine plus ou moins désirable! Ses avantages étant quand même considérables, les personnes qui voudraient en consommer librement, de façon plus discrète, peuvent toujours le prendre sous forme de capsules entérosolubles. Soyez surs, par contre, qu’elles contiennent bien de l’allicine.
Quel que soit votre choix, allez-y, restez en forme tout en vous débarrassant de quelques invités gênants!